Archet de perçoir à volant (ou à pompe)

Désignation

Archet de perçoir à volant (ou à pompe)

Création/Exécution

Nouvelle-Calédonie : Pays

Province Iles

Matière et technique

Bois indéterminé (xylème)

Taillé (bois, os)

Fibres végétales indeterminées

Noué(e)s

Mesures

Longueur maximale en cm : 65

Diamètre maximal en cm : 1.5

Poids (en g) : 76

B.S. Longueur maximum : 65

B.S. largeur maximum : 1

Numéro d'inventaire

MNC 2009.3.1

Objet associé

MNC 2009.3.31 perçoir à volant (ou drille à pompe) Collection MNC : Partie d'objet

Date d'entrée / prise en charge du bien

10/08/2009

Description

L’objet est une partie d'outil utilisé dans l’industrie traditionnelle de l’Océanie. C'est une baguette de 65 cm en bois comportant aux extrémités des reliquats de fibres. A l'époque où l'archet était utilisé, ces fibres végétales aurait été reliées entre elles.

Fonctionnement et contexte

Cette pièce fait partie de la collection du Révérend James HADFIELD et de son épouse Emma, tous deux missionnaires envoyés par la London Missionnary Society aux Iles Loyauté entre 1878 et 1922. Ils effectuèrent une grande collecte de coquillages et d’objets provenant des îles de Lifou et d’Ouvéa, qui fut vendue ou donnée à plusieurs musées anglais, dont le British Museum. Des objets furent également donnés à leurs quatre enfants, deux étant nés à Lifou et les deux autres à Ouvéa. Douglas HADFIELD, petit-fils des missionnaires, a donné cette collection au musée, au nom de sa famille, en 2009.
Cet outil s'utilise avec un perçoir, dont il permet d'accélérer la rotation par un mouvement de va-et-vient qui génère un enroulement-déroulement des liens sur le perçoir. Cet outil sert particulièrement dans le perçage des pierres.
Une photographie sur laquelle apparait cet objet ou un objet similaire est visible dans le livre d’Emma Hadfield au chapitre 8, page 136 "« Les hommes s’asseyaient ensemble, bavardant et discutant à l’ombre des arbres, ou près des foyers, confectionnant des gourdins, des manches de haches et des vis d’Archimède rudimentaires, dont le bout était un fragment non taillé d’une pierre brute et dure. Ces forets servaient à percer des trous dans les blocs de jade apportés de Nouvelle Calédonie. Avec la pierre verte, on fabriquait des perles en faisant rouler des fragments entre deux pierres et ensuite en les perçant avec le foret. Les colliers de perles étaient portés par les femmes qui les appréciaient énormément. Sans nul doute supposaient-ils beaucoup de patience et de labeur, et on n’en fait plus aujourd’hui ; ils se font par conséquent extrêmement rares. »Photographie Eric Dell'Erba