Timbre-poste (lot de) - "Musée de Nouméa. Oreiller de bois"

Désignation

Timbre-poste (lot de)

"Musée de Nouméa. Oreiller de bois"

Création/Exécution

OPT- Office des Postes et Télécommunications

  • NomOPT- Office des Postes et Télécommunications

1973

/ Nouméa : Ville

Lambert Pierrette

  • NomLambert
  • PrénomPierrette
  • Notice biographiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pierrette_Lambert
    Pierrette Lambert (née le 10 juin 1928 à Orches) est une artiste française. Elle est connue pour avoir dessiné et gravé des billets de banque et des timbres-poste.

    Biographie[modifier]Pierrette Lambert commence des études à l'école des Beaux-Arts de Poitiers en 1943. En février 1944, elle assiste à l'arrestation de son père et de son frère Jean, tous deux résistants qui meurent en déportation. Elle reprend des études à Paris, à l'École de dessin et d'arts appliqués au commerce et à l'industrie, puis à l'École Estienne[1]. Elle y découvre la gravure par l'intermédiaire de l'art de la miniature. Ses œuvres sont exposées à la galerie Ror Volmar en 1957.

    Une exposition de ses miniatures à la galerie Ror Volmar[2] la font remarquer en 1957 par Guitard, un directeur de la Banque de France en charge de la fabrication des billets de banque. Employée par la banque centrale française, elle dessine entre autres les billets aux effigies de Racine (50 francs) et de Louis Pasteur (5 francs). Par la suite, on lui doit le billet de 200 francs de 1981, à l’effigie de Montesquieu.

    Son travail sur les billets lui permet de postuler à la réalisation de timbres-poste. Les deux premiers sont émis en 1962 pour Saint-Pierre-et-Miquelon : ils représentent deux fleurs (Calopogon pulchellus et Cypipredium acaule). Dès l'année suivante, elle dessine deux timbres pour la France métropolitaine : « Château d'Amboise » gravé par Robert Cami et « Saint-Flour » gravé par Claude Durrens.

    Pour ses timbres, Pierrette Lambert a reçu plusieurs récompenses dont des Grands Prix de l'Art philatélique pour des timbres de France, de Monaco et de trois pays francophones d'Afrique. Elle a reçu deux fois le prix du Philatelic Music Circle pour le plus beau timbre musical de l'année avec trois timbres monégasques : en 1987 pour le timbre Jean-Sébastien Bach et Haendel, et en 1988 pour les timbres « Bicentenaire de la création de Don Giovanni » de Mozart et « 150e anniversaire de la Grande Messe des morts » de Berlioz.

    Son dernier timbre est émis en France en 1997, soit en tout environ 1300 timbres[1]. Elle prend sa retraite car elle est en désaccord de la façon dont les mentions de pays, de valeurs, etc., sont mises en page autour de ses créations ou de ses miniatures d'œuvres d'art[3]. Elle se consacre depuis à la peinture.

    Elle participe au concours de la conception des billets en euros, mais ce sont les projets de Robert Kalina qui sont retenus.

Nouvelle-Calédonie : Pays

Matière et technique

Papier

/ Encre

/ Impression polychrome

Mesures

Hauteur en cm : 2.4

/ Largeur en cm : 2.1

/ Epaisseur en cm : 0.01

Numéro d'inventaire

MNC 2011.0.128 abcdefg

Objet associé

MNC 2017.0.1 Figurine funéraire Collection MNC : Dessin de l'objet

Date d'entrée / prise en charge du bien

29/10/1999

Description

Série de 7 timbres comportant le même dessin, mais de couleurs et valeurs différentes. Chacun montre en son centre le dessin d'un objet kanak: une plaque sculptée en bas-relief et représentant un homme.
Partie a: Objet de couleur verte, sur un fond jaune paille, écritures noires, valeur 1F
Partie b: Objet de couleur verte, sur un fond orange pâle, écritures noires, valeur 3F
Partie c: Objet de couleur verte sur un fond mauve pâle, écritures noires, valeur 4F
Partie d: Objet de couleur verte, sur un fond rose pâle, écritures noires, valeur 5F
Partie e: Objet de couleur verte, sur un fond bleu pâle, écritures noires, valeur 9F
Partie f: Objet de couleur verte sur un fond orange, écritures noires, valeur 10F
Partie g: Objet de couleur verte sur un fond turquoise, écritures noires, valeur 12F

Fonctionnement et contexte

Série de sept timbres dits "timbres de service" réalisés en 1973 pour les services administratifs de la Nouvelle-Calédonie. L’objet qui a inspiré le dessin de Pierrette Lambert sur ce timbre fut publié en 1900 par Jules Durand dans l’article « chez les Ouébias », puis vers 1911 par Friz Sarasin dans son « Ethnographie des Kanak de Nouvelle-Calédonie et des Iles Loyauté » et également en 1963 par Jean Guiart dans son livre « Océanie ». C’est sûrement l’un de ces ouvrages qui a servi de modèle pour le dessin fait vers 1973, puisque l’objet, qui appartenait aux collections du musée de Nouvelle-Calédonie, a disparu lors d’un prêt entre 1963 et 1966.
La désignation "oreiller de bois" ne correspond à aucune typologie d'objet kanak et il s'agissait presque certainement d'une figurine funéraire, dont le musée possède d'autres exemplaires.

Inscriptions / marques

Texte

/ En haut: NOUVELLE-CALEDONIE
ET DEPENDANCES
Verticalement à gauche: POSTES
Verticalement à droite: OFFICIEL
En bas à gauche: RF
En bas au milieu: MUSEE DE NOUMEA
OREILLER DE BOIS
En bas à droite: prix
Partie a: 1F, Partie b: 3F, Partie c: 4F, Partie d: 5F, Partie e: 9F, Partie f: 10F, Partie g: 12F