Marionnette de théâtre d'ombre - wayang klitik ou golèk
Désignation
Marionnette de théâtre d'ombre
wayang klitik ou golèk
Création/Exécution
Indonésie : Pays
Matière et technique
Bois indéterminé (xylème)
/ Sculpté en ronde-bosse
/ Peinture
Coton: étoffe
/ teint avec réserve (batik)
Bambou indéterminé: éclisse(s) ou lamelle(s)
Ficelle synthétique
/ Noué(e)s
Mesures
Hauteur maximale en cm : 69 (marionnette)
/ Largeur maximale en cm : 23 (bras le long du corps)
Numéro d'inventaire
MNC 2012.17.1
Facettes
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- Dell'Erba Eric
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- Marionnette de théâtre d'ombre
- Vernaculaire Indonésie
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- Indonésie
- Asie du sud-est
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- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Bois indéterminé (xylème)
- Végétaux vasculaires: parties (Tracheobionta)
- Ficelle synthétique
- Fibres artificielles
- Matière synthétique
- Coton (Gossypium - Malvacée)
- Fruit
- Coton: étoffe
- Bambou indéterminé: chaume (Bambusoidée - Poacée)
- Bambou indéterminé: éclisse(s) ou lamelle(s)
- Femme
- Sculpté
- Noué(e)s
- Sans modification
- Peinture
- Sculpté en ronde-bosse
- Textile
- Décor par couleur après tissage
- Décor teint
- teint avec réserve (batik)
Date d'entrée / prise en charge du bien
31/10/2012
Description
Marionnette de théâtre d’ombre en trois dimensions, représentant une femme, dont la tête et les mains (mobiles et amovibles) sont en bois taillé en ronde bosse et peint. Elle porte un chignon et un petit diadème doré. Elle est vêtue d'une chemise-tunique à manches longues en batik, et d'une longue jupe. Les motifs batik sont traditionnels et appelés"parang", qui n'étaient portés que par la famille royale. La tunique a été déchirée sur le côté et recousue avec du fil blanc. Les mains sont trouées, et un fil est passé à travers, relié à des baguettes pour permettre la manipulation des bras.
Fonctionnement et contexte
L’art indonésien du théâtre d’ombre – ou wayang – proclamé chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2003, est pratiqué depuis plus de dix siècles, soit bien avant l’introduction de l’écriture en Indonésie. Né d’un rituel consistant à appeler les esprits des morts en projetant sur un mur les ombres créées par des lampes à huile de coco, il fut d’abord repris et adapté, au neuvième et au dixième siècle, par les communautés hindoues pour conter les exploits des héros du Ramayana et du Mahabharata, puis modifié de nouveau au Moyen Âge, où il fut utilisé pour éduquer les foules aux thèmes de l’islamisme. Bien qu’un grand nombre de ses variantes aient disparu, le wayang existe encore, et cela sous plus de 60 formes en Indonésie seulement. Il est utilisé à des fins cérémoniales, spirituelles, de divertissement et d’éducation.
Voir l'article de Sylvie Castonguay "LE WAYANG SORT DE L’OMBRE" Magazine de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle OMPI, juin 2008.
Une des formes les plus courantes du wayang est le wayang klitik ou golèk où les figurines consistent en marionnettes de bois articulées en trois dimensions.
Voir également le site de l'Unesco https://ich.unesco.org/en/RL/wayang-puppet-theatre-00063.
Cette marionnette wayang golèk a été offerte au musée par l'Association des Amis du Musée de Nouvelle-Calédonie en 2012. Elle a été achetée à Nouméa lors d'une vente aux enchères.
Photographie Eric Dell'Erba