Fourche sculptée symbole de deuil - wêêö
Désignation
Fourche sculptée symbole de deuil
wêêö
Création/Exécution
Kanak
- NomKanak
1900, antérieur à
/ Nouvelle-Calédonie
Matière et technique
Bois indéterminé (xylème)
/ Sculpté en ronde-bosse
Mesures
Longueur maximale en cm : 50
/ Largeur maximale en cm : 6
/ Epaisseur maximale en cm : 4
/ Poids (en g) : 106
Numéro d'inventaire
MNC 2016.0.3
Objet associé
MNC 2008.12.42 Dessin à l'encre Collection MNC : Dessin de l'objet
Facettes
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- Kanak
- Peuples/ Cultures/ ethnies NC
- Dell'Erba Eric
- Domaine disciplinaire
- Religion - croyances
- Domaine fonctionnel
- Cérémonies - Coutume(s)
- Ethnologie
- Domaine social
- Deuil
- Pratique(s) cérémonielle(s) et religieuse(s)
- Vernaculaire Nouvelle Calédonie
- Vernaculaire Mélanésie
- Pratique funéraire
- Ajië / à'jiè (langue)
- Fourche sculptée symbole de deuil
- wêêö
- 19e siècle
- 19e siècle (2ème moitié)
- 1900, antérieur à
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Bois indéterminé (xylème)
- Sculpté
- Sculpté en ronde-bosse
Date d'entrée / prise en charge du bien
20/04/2016
Description
Pièce de bois allongée comprenant une fourche inégale à une extrémité tandis que l'autre est applatie en spatule.
Comporte des entailles situées sous la fourche, dans l'alignement des deux "cornes" de la fourche: 14 encoches d'un côté et 15 de l'autre. Le reste sans décor
Fonctionnement et contexte
Cette fourche sculpté est très certainement un « wêêö » (en langue a’jië de Houaïlou). Ce genre de fourche formait l’ossature d'un bouquet de deuil, qui marquait le geste coutumier de sympathie ou de condoléances lorsque les clans parents paternels arrivaient chez la famille endeuillée. On en trouve des exemples dans d'autres musées (Musée d'Ethnologie de Neuchâtel et British Museum) ainsi que dans des ouvrages tel celui de Maurice Leenhardt, « notes d’ethnologie néo-calédonienne » Planche XXII.
Il existe pour cet objet un dessin à l'encre du chine sur calque fait vers 1954 et mentionnant le numéro d’inventaire Chevalier dans le coin supérieur droit. Ce dessin devait être accompagné d’une notice tapée à la machine, ce qui n’est plus le cas. L’ensemble de cette documentation témoigne des objets du musée néo-calédonien rassemblés avant 1900 par le conservateur Bernier.Photographie Eric Dell'Erba