"La biche"

Désignation

"La biche"

Création/Exécution

Nouméa (commune)

1994

Teppaz Maximilien

  • NomTeppaz
  • PrénomMaximilien
  • Notice biographiqueArticle archives Maristes
    http://www.maristes-france.org/spip218/spip.php?article709
    accès le 17/06/2011
    P. Maximilien TEPPAZ P. Maximilien Teppaz. Décédé au Faubourg Blanchot à Nouméa (Nouvelle Calédonie) le 27 mai 2008. Né le 16 octobre 1908, à Paris, mais d’une famille savoyarde, il fit ses études secondaires à Montluçon au collège tenu par les Pères maristes. Il entre en 1926 au noviciat de la Société de Marie, à la Neylière. Profès le 1er novembre 1927, il suit sa formation sacerdotale à Differt (en Belgique) puis à Sainte-Foy-lès-Lyon. Ordonné prêtre à Differt le 24 février 1935, il est éducateur, d’abord au Collège de Sierck, puis à l’école apostolique de Saint-Brieuc. En 1939, il sera vite fait prisonnier et restera en Allemagne jusqu’à la fin de la guerre. il est de nouveau éducateur au collège de Differt en attendant de partir en mission, ce qu’il fera en 1947. De janvier 1947 à 1952 il sera missionnaire à Santo aux Nouvelles-Hébrides (Vanuatu) où il gardera des amis et des ennemis. Puis ce sera un passage à Wallis où le climat ne convient pas à sa santé, mise à l’épreuve par la captivité. Il arrive le 26 mars 1953, malade, en Nouvelle-Calédonie. Il sera affecté d’abord à Saint-Louis puis à Saint-Léon de Païta. Il servira ensuite dans beaucoup de missions : Ile des Pins, Azareu, Païta, Ouvéa, La Conception, Saint-Louis, Koumac, etc. En 1973, autorisé à prendre sa retraite, il choisit de se retirer au Mont-Mou à Païta, dans une maison mise aimablement à sa disposition par la famille Bloc qui ne sera jamais assez remerciée de ce service qu’elle lui a rendu. C’est là qu’il se donne totalement à son don d’artiste en compagnie de jeunes auxquels il apprend son art, spécialement les tableaux incrustés de pierres et de sable. Avec eux il sillonne la Calédonie à la recherche de pierres qui concassées donnent différentes couleurs pour composer ses tableaux qui seront appréciés du grand public. En 2004, il accepte de rejoindre ses confrères maristes à "Ma Maison" au Faubourg Blanchot. Jusqu’à quelques mois de la fin de sa vie, il continuera chaque dimanche à Dumbéa un certain ministère pastoral qu’il affectionne. Il vient de terminer sa vie, comme une lampe sans huile, à l’aube ou presque de ce centenaire qu’il fêtera au ciel, comme il l’a dit lui-même avant de quitter ce monde.

Matière et technique

Sable (ou arène) (roche)

Collage (composite)

Contreplaqué (bois)

Fil de fer

Mesures

Hauteur maximale en cm : 62.7

Largeur maximale en cm : 24

Epaisseur en cm : 2.4

Poids (en g) : 1132

Numéro d'inventaire

MNC 2023.1.1

Date d'entrée / prise en charge du bien

07/04/2023

Description

Scène de forêt dans laquelle on voit une biche au premier plan, de côté et la tête relevée en arrière. Des buissons verts sont visibles derrière elle avec trois arbres en arrière plan. Le fond est brun. Au premier plan de chaque côté figurent des rochers de couleur brun-rouge.
La technique utilisée à base de fil de fer et de sable coloré, donne au tableau un style naïf par un trait foncé plutôt rond autour de figures traitées en aplats et peu de perspective. La biche est entourée de fil d'aluminium argenté, tandis que les autres parties sont délimitées par du sable noir, ce qui l'illumine dans le tableau.

Fonctionnement et contexte

Ce tableau a été donné au musée par Mme Odile Pardos en 2023. Elle l'a acheté en l'atelier du père Teppaz en 1994.
Le père Maximilien Teppaz est né en 1908, à Paris, d’une famille savoyarde. Ordonné prêtre en 1935, il est d’abord éducateur puis prisonnier de guerre en Allemagne, ce qui lui laissera des séquelles de santé. De janvier 1947 à 1952 il sera missionnaire à Santo (Vanuatu), puis à Wallis. Il arrive en Nouvelle-Calédonie le 26 mars 1953 et sera affecté d’abord à Saint-Louis puis à Saint-Léon (Païta). Il servira ensuite dans beaucoup de missions : île des Pins, Azareu, Païta, Ouvéa, La Conception, Saint-Louis, Koumac, etc. En 1973, autorisé à prendre sa retraite, il choisit de se retirer au Mont-Mou à Païta. C’est là qu’il se donne totalement à son don d’artiste en compagnie de jeunes auxquels il apprend son art, spécialement les tableaux incrustés de pierres et de sable. Avec eux, il sillonne la Calédonie à la recherche de pierres qui, concassées, donnent différentes couleurs pour composer ses tableaux qui seront appréciés du grand public. En 2004, il accepte de rejoindre ses confrères maristes à « Ma Maison », au Faubourg Blanchot, où il décède en 2008.

Inscriptions / marques

Manuscrite

Signé et daté

Titre

Numéro

III Teppaz
1994
la biche
75

Au dos