Lance de guerre
Désignation
Lance de guerre
Création/Exécution
19e siècle
/ Ponérihouen / Pwarairiwâ (commune)
/ Paicî-Cèmuhî : Aire coutumière
/ Nouvelle-Calédonie
Matière et technique
Bois indéterminé (xylème)
/ Sculpté
/ Polissage (bois ou ivoire)
/ Vernis
Mesures
Longueur maximale en cm : 241
/ Diamètre maximal en cm : 1.6
/ Poids (en g) : 202
Numéro d'inventaire
MNC 2024.4.5
Facettes
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- Domaine fonctionnel
- Guerre
- Armes
- Armes de jet
- Armes
- Armes de jet
- Lance
- Lance de guerre
- 19e siècle
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Classification coutumière NC
- Province Nord
- Classification administrative NC
- Paicî-Cèmuhî
- Ponérihouen / Pwarairiwâ (commune)
- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Bois indéterminé (xylème)
- Végétaux vasculaires: parties (Tracheobionta)
- Sculpté
- Bois ou ivoire
- Polissage (bois ou ivoire)
- Décor bois ou ivoire
- Vernis
Date d'entrée / prise en charge du bien
30/04/2024
Description
Lance monoxyle à pointe lisse, teinte en noir sur l’ensemble hormis la partie centrale. Comporte au deux-tiers de la longueur un motif gravé en zigzag redoublé autour du fût de la lance. Comporte un vernis sur l'intégralité de la surface.
Le manche est coudé dans le tiers supérieur.
Fonctionnement et contexte
Cet objet fait partie d'un lot d'armes kanak anciennes, offert au musée en 2024 par M. et Mme Thonon, données à son grand-oncle vers Ponérihouen à la fin du 19è-début du 20e siècle.
Il existe deux typologies principales de lances/ sagaies kanak : celles de guerre/ combat, et celles de cérémonie/ parade. Les lances destinées à la guerre sont monoxyles à fût uniforme. Elles sont taillées dans un bois dur et cassant pour provoquer des blessures importantes. Comme l’expliquent Emmanuel Kasarhérou et Roger Boulay dans le catalogue « Kanak, l’art est une parole » (Actes Sud, 2013), la sagaie de combat comporte un point d’équilibre généralement situé aux deux tiers de la longueur, qui est marqué par un motif gravé en zigzag redoublé autour du fût de la lance. Certaines sont pourvues d’un empennage à motif foliaire ou à motif de l’interdit, taillé dans la pièce même du bois. Cette découpe sculptée, typique à la Nouvelle-Calédonie, a pour fonction, comme les pennes de flèches, de stabiliser la lance dans sa course.