Statue à planter (personnage masculin) - Statuette de rituel (personnage masculin)
Désignation
Statue à planter (personnage masculin)
Statuette de rituel (personnage masculin)
Création/Exécution
Nouvelle-Calédonie : Pays
Matière et technique
Bois indéterminé (xylème)
Sculpté
Taillé (bois, os)
Fumé - noirci
Mesures
Hauteur en cm : 60
Largeur en cm : 19
Epaisseur en cm : 9
Poids (en kg) : 4 environ
Largeur du socle en cm : 30 (prévisionnel)
Profondeur en cm : 20 (prévisionnel)
Hauteur du socle en cm : 50 (prévisionnel)
Epaisseur du socle en cm : 0.4
B.S. Longueur maximum : 63
B.S. largeur maximum : 39.5
B.S. Hauteur maximum : 14
Numéro d'inventaire
MNC 86.5.1221
Facettes
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- Dell'Erba Eric
- Domaine disciplinaire
- Domaine par type de support
- Sculpture
- Architecture
- Pratique(s) cérémonielle(s) et religieuse(s)
- Musique
- Accessoire(s) de cérémonie
- Statue à planter (personnage masculin)
- Statue à planter
- Architecture
- Statuette de rituel (personnage masculin)
- Statuette de rituel ou de cérémonie
- Statuette
- Sculpture(s) anthropomorphe(s)
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Bois indéterminé (xylème)
- Végétaux vasculaires: parties (Tracheobionta)
- Sculpté
- Taillé (bois, os)
- Taille
- Fumé - noirci
Description
Sculpture monoxyle représentant une figure anthropomorphe masculine debout, les bras parallèles au corps, les mains sur les hanches. Le visage très rond possède un nez en relief, des yeux en relief en amande et une bouche creusée.
Des excroissances triangulaires sur les côtés du visage évoquent les oreilles. Le cou et la musculature des épaules quand à eux sont imposants et développés.
Le traitement des jambes est classique de la sculpture kanak, avec des genoux plus fins, et les pieds sont plantés de chaque côté d'un poteau dont la base a été sciée dans le passé. Le sexe triangulaire remonte sur le ventre, évoquant l'étui pénien.
Fonctionnement et contexte
D'après Roger Boulay, catalogue "De Jade et de Nacre" 1990: Plantées à l'intérieur de la case dans le chaume de la toiture, liées contre l'un des poteaux du tour ou contre le pilier central, coincées entre les baguettes supportant l'écorce de niaouli formant le revêtement intérieur, ces figurines sont désignées sous le terme de "gardiens" dans toutes les régions. (...) Les sculptures de ce type sont dues très vraisemblablement à une production laissée à l'initiative personnelle. Chacun devait pouvoir confectionner ces petits gardiens à sa convenance. Si la forme générale peut varier (...) la représentation est toujours la même: il s'agit de la figure du porteur de masque enduite de noir. La fonction de cet objet est mise en évidence par l'examen attentif d'une photographie de Sarasin prise en 1911 dans la vallée de la Tiouakaz: l'entrée de la case est ornée de deux appliques sculptées et d'un seuil. La base du chambranle de gauche est brisée. Or dans l'espace laissé vacant on a disposé une minuscule figurine, représentation du porteur de masque, destinée à repousser les assauts des esprits malins ou des génies malfaisants qui profiteraient de cette entrée non contrôlée pour s'introduire dans la maison.
La présence de cet objet au musée est attestée à partir de 1983, mais sans plus de précisions dans l’inventaire.Photographie Eric Dell'Erba