Massue phallique
Désignation
Massue phallique
Création/Exécution
Nouvelle-Calédonie : Pays
Matière et technique
Bois indéterminé (xylème)
/ Sculpté
Coton: tissu d'origine Européenne
/ Coco: fibres (Cocos nucifera - Palmae)
/ Tressage - Vannerie
Mesures
Longueur en cm : 81
/ Diamètre en cm : 4
/ Diamètre en cm : 6 (tête)
/ Longueur en cm : 11.7 (poignée)
Numéro d'inventaire
MNC 86.5.866
Facettes
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- Dell'Erba Eric
- Domaine fonctionnel
- Guerre
- Armes de poing
- Armes
- Massue phallique
- Massue
- Armes de poing
- Armes
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Bois indéterminé (xylème)
- Végétaux vasculaires: parties (Tracheobionta)
- Coco: fibres (Cocos nucifera - Palmae)
- Coco: bourre (Cocos nucifera - Palmae)
- Coco: noix (Cocos nucifera - Palmae)
- Noix (fruits à écale)
- Coton (Gossypium - Malvacée)
- Fruit
- Coton: tissu d'origine Européenne
- Coton: étoffe
- Sculpté
- Tressage - Vannerie
Description
Massue monoxyle légèrement courbe comportant un manche cylindrique avec une poignée en relief et une tête arrondie agrémentée d'un col crénelé en arrondis. La poignée de la massue est décorée avec un morceau de tissu de coton européen brun, maintenu par une ligature croisée de tresses de fibres de coco tressées, en grande partie dénouées.
Fonctionnement et contexte
Les massues et casse-têtes font partie de la panoplie des armes kanak. Il en existe plusieurs formes mais les plus fréquents sont de deux types: le casse-tête « phallique » (en forme de phallus) et le casse-tête « bec d’oiseau » (en forme de bec d’oiseau ou de tortue). L’usage de casse-tête pour la guerre et les danses est répandu dans toute la Nouvelle-Calédonie. A propos de leur symbolisme, Maurice Leenhardt note la nécessité d’exalter la virilité par un orateur lors des discours de guerre conservés par la tradition orale. Ils sont souvent décorés de ganses, d’étoffes, de cordonnets européens puis munies de bouquet de plantes protectrices dont le pouvoir permet de renforcer leur efficacité. Leurs différentes formes ne correspondent pas à une utilisation précise mais plus à l’affirmation de styles régionaux, chaque groupe socio-politique apposant sa marque de fabrication sur les objets qu’il utilise.
Les anciens brandissaient ces massues dans les pilous et plus particulièrement pour la déclamation des discours généalogiques, comme signe de virilité masculine et de puissance.
La présence de cet objet au musée est attestée avant les années 1950, mais sans plus de précisions dans l'inventaire.
Photographie Eric Dell'Erba.