Peigne en fougère - faa - Peigne à tiges

Désignation

Peigne en fougère

faa

Peigne à tiges

Création/Exécution

Salomon (Iles) / Solomon Islands : Pays

Matière et technique

Fougère arborescente (Cyathea Sm.)

Taillé (bois, os)

Orchidée indéterminée: fibres

Tressage - Vannerie

Cocotier: foliole (Cocos nucifera - Palmae)

Tressage - Vannerie

Teinté

Mesures

Longueur maximale en cm : 18

Largeur maximale en cm : 5

Largeur minimale en cm : 1.5

Epaisseur en cm : 0.6

Poids (en g) : 10.1

Numéro d'inventaire

MNC 92.7.137

Description

Peigne composé de 19 dents taillées en fougère arborescente, de taille environ égale maintenues ensemble au niveau du manche par un tressage fin, à base de fibres de coco teintes en rouge et d'orchidée jaune, ce qui permet de dessiner des motifs géométriques variés. Le manche se sépare en trois parties, toutes trois terminées par un ergot rectangulaire. La partie centrale comporte un ajour en son centre.

Fonctionnement et contexte

Le photographe américain David Becker est arrivé dans le pacifique dans les années 1980 à bord d’un voilier dans lequel il a sillonné l’océan en solitaire. Installé en Nouvelle-Calédonie à partir de 1989, il a continué à voyager en Mélanésie et demeure à l’origine de quatre grosses collections d’objets du Vanuatu (MNC 91.4 et 92.3), des Iles Salomon (MNC 92.7) et de Papouasie Nouvelle-Guinée (MNC 90.5) soit plus de 500 objets en tout, acquis par le musée de Nouvelle-Calédonie au début des années 1990. Ces collections sont constituées de pièces achetées sur place à la demande du musée, et selon l’intérêt du photographe, qui se rendait parfois jusque dans des villages reculés. L’ensemble comprend en particulier une grande variété de vanneries (paniers, sacs et nattes tressées) et de parures. En plus des objets, sur lesquels il essayait de prendre des informations, David Becker, qui se décrit comme un « anthropologue ou un ethnologue de l'image », a pris énormément de clichés lors de ses voyages, dont certains ont également intégré les collections du musée.
Traditionnellement, ce type de peigne n'était pas toujours un outil de coiffure mais souvent une parure que l'on fichait dans les cheveux voire parfois une protection magique indispensable pour les prêtres et les guerriers. De nos jours ces peignes sont fabriqués également pour la vente aux touristes.Photographie Eric Dell'Erba

Exposition

Exposition permanente close en 2019 Musée de Nouvelle-Calédonie 01/07/2019