Jupe de femme
Désignation
Jupe de femme
Création/Exécution
Nouvelle-Calédonie : Pays
Matière et technique
Bourao: fibres (Hibiscus tiliaceus - Malvacée)
Tressage - Vannerie
Enroulé
Mesures
Hauteur en cm : 45
Diamètre maximal en cm : 25
Numéro d'inventaire
MNC 86.5.619
Facettes
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- Domaine fonctionnel
- Domaine par type de support
- Vannerie
- Femme
- Domaine social
- Costume et accessoires
- Jupe de femme
- Jupe
- Vêtements habits
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Matière d'origine végétale
- Matière d'origine organique
- Végétaux vasculaires: parties (Tracheobionta)
- Bourao: fibres (Hibiscus tiliaceus - Malvacée)
- Liber (Phloème): partie d'écorce travaillée
- Ecorce
- Sans modification
- Tressage - Vannerie
- Enroulé
Description
Fibres de bourao nouées sur une cordelette et coupées pour faire la même taille. La bande est enroulée sur elle-même de façon à faire un cône. La facture des fibres et leur longueur suggère une jupe plutôt qu'une jupe monnaie.
Fonctionnement et contexte
La jupe était le vêtement féminin par excellence. Constituée le plus souvent d'une longue torsade dans laquelle sont pris régulièrement de longs filaments de liber de bourao (Hibiscus tiliaceus), la jupe mesure en moyenne 7 mètres de long, pour des franges de 20 centimètres. Enroulée longuement autour des hanches, elle formait une épaisseur et se limitait à ne couvrir que le pubis et les fesses. Les femmes plus âgées portaient une sorte de jupon descendant plus bas. À l'occasion des fêtes et selon leur statut, les femmes pouvaient porter des jupes en poils de roussette teints et de moindre longueur, qu'elles ajustaient au-dessus de leur jupe. Les jupes enroulées sur elles-mêmes entraient dans les biens d'échange valorisés entre clans, au même titre que les monnaies de coquillage, les nattes et les tapa.
Exposition
"Parures et ornements de Mélanésie" Musée de Nouvelle-Calédonie 20/03/2006 04/09/2006