Troca gravé - Coquillage gravé
Désignation
Troca gravé
Coquillage gravé
Création/Exécution
19e siècle
/ Nouvelle-Calédonie
Matière et technique
Coquillage troca (Trocus sp.)
/ Gravé (bois ou ivoire)
Mesures
Hauteur maximale en cm : 8
/ Diamètre maximal en cm : 8
/ Diamètre minimal en cm : 7
/ Poids (en g) : 139.6
Numéro d'inventaire
MNC 2020.7.1
Facettes
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- Dell'Erba Eric
- Domaine disciplinaire
- Histoire de la NC
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- Arts graphiques
- Art du bagne
- Art et technique
- Coquillage gravé
- Troca gravé
- Objets décoratifs
- 19e siècle
- Nouvelle-Calédonie
- Océanie
- Matière d'origine organique
- Matière animale
- Coquillage
- Mollusques (Embranchement Mollusca)
- Gastéropodes (Classe Gastropoda)
- Coquillage troca (Trocus sp.)
- Case/ maison traditionnelle
- Architecture
- Cocotier(s)/ cocoteraie
- représentation végétale
- Paysage
- Gravé (bois ou ivoire)
Date d'entrée / prise en charge du bien
10/11/2020
Description
Troca dont la surface a été presque entièrement polie pour révéler la nacre.
L'ouverture est découpée d'une frise décorative, tandis que la dernière spire, près de l'ouverture, est gravée d'un paysage de montagnes, de cases et de cocotiers. La suite est gravée de motifs floraux décoratifs, puis pour la seconde spire d'un bandeau en relief sur lequel est gravé en noir Nlle Calédonie. La moitié de la troisième spire est gravé de motifs décoratifs tandis que les spires suivantes n'ont pas de décor.
Fonctionnement et contexte
Cette pièce, presque certainement réalisée par un bagnard, fait partie d'une collection achetée lors d'une vente aux enchères en métropole. Elle a été collectée par Henri Louit, qui fut juge de Paix à Bourail en Nouvelle-Calédonie de 1890 à 1894 puis juge de paix de 3e classe à Tamatave, Madagascar en 1896. Il décéda en 1905.
Concernant les objets réalisés par des bagnards, il faut savoir que durant huit années, de 1872 à 1880, la Nouvelle-Calédonie a été pour le gouvernement de la France un territoire de déportation politique. En exécution du décret du 23 mars 1872, des insurgés de la Commune de 1871 y furent conduits de force pour purger leur peine dans les enceintes fortifiées de la presqu'île de Ducos et de l'île des Pins. Le premier convoi d'un millier d'individus arriva à Nouméa le 29 septembre 1872 à bord du convoyeur "Danaé". En 1874, on comptait environ 3500 "communards" dans le pays. Parmi eux, se trouvaient de nombreux artisans et ouvriers d'art qui, ainsi que l'a écrit Georges Kling, constituèrent très vite une main-d'œuvre des plus recherchées. A temps perdu ou sur commande, ils sont à l'origine de créations plastiques et décoratives aisément reconnaissables tant par les thèmes traités que par leur facture soignée.Photographie Eric Dell'Erba
Inscriptions / marques
NLLE CALEDONIE