Massue de guerre

Désignation

Massue de guerre

Création/Exécution

Nouvelle-Calédonie : Pays

Matière et technique

Bois indéterminé (xylème)

/ Sculpté

Mesures

Longueur en cm : 33

/ Diamètre en cm : 11 (tête)

/ Poids (en kg) : 1.110

Numéro d'inventaire

MNC 86.5.406

Objet associé

MNC 2008.12.8 Dessin à l'encre Collection MNC : Dessin de l'objet

Description

Massue monoxyle comportant un manche cylindrique avec une poignée en relief et une tête arrondie sans collerette. Aucune de décoration n'est visible.

Fonctionnement et contexte

Les massues et casse-têtes font partie de la panoplie des armes kanak. Il en existe plusieurs formes mais les plus fréquents sont de deux types : le casse-tête « phallique » (en forme de phallus) et le casse-tête « bec d’oiseau » (en forme de bec d’oiseau ou de tortue). L’usage de casse-tête pour la guerre et les danses est répandu dans toute la Nouvelle-Calédonie. A propos de leur symbolisme, Maurice Leenhardt note la nécessité d’exalter la virilité par un orateur lors des discours de guerre conservés par la tradition orale. Ils sont souvent décorés de ganses, d’étoffes, de cordonnets européens puis munies de bouquet de plantes protectrices dont le pouvoir permet de renforcer leur efficacité. Leurs différentes formes ne correspondent pas à une utilisation précise mais plus à l’affirmation de styles régionaux, chaque groupe socio-politique apposant sa marque de fabrication sur les objets qu’il utilise.
Les anciens brandissaient ces massues dans les pilous et plus particulièrement pour la déclamation des discours généalogiques, comme signe de virilité masculine et de puissance.
Il existe pour cet objet un dessin à l'encre du chine sur calque fait vers 1954 et qui témoigne des objets du "musée néo-calédonien" rassemblés avant 1900 par le conservateur Bernier. Photographie Eric Dell'Erba

Exposition

Exposition permanente close en 2019 Musée de Nouvelle-Calédonie 01/07/2019